Le Léon ...

Publié par Claude Max JACOB

Les limites du Léon sont relativement faciles à déterminer vu sa situation géographique.

En effet la mer représente plus des deux tiers de cette limite (de Morlaix à Landerneau ). Les  Monts d’Arrée ont constitué également une frontière naturelle  entre le Léon et la Cornouaille. La limite entre le Léon et le Trégor se situe sur un axe Morlaix – Pleyber-Christ – Plounéour-Menez. La danse Léon et la danse Treger s’étant pratiquées sur une partie de ces communes.

Un passage du livre traîtant de la vie de Saint Paul Aurélien, écrit en l'an 1000, précise : Childebert, roi de France, lui donna deux terroirs : Ac'hmenses et Léonenses pour former son évêché de Léon.

Jusqu'à sa suppression en 1790, l'éveché du Léon comprennait trois zones d'inspection "confié" à des archidiacres : les archidiaconés d'Ac'h, d'Illy (Quéménédilly) et Léon.

          

            Voyons de plus prês :

Le Léon ...Le Léon ...
Le Léon ...

Comme partout ailleurs la situation géographique a été déterminante pour les échanges économiques et l’on s’aperçoit que bien souvent coïncident, grosso modo : activité économique, infrastructure routière, mode vestimentaire, style architectural, mobilier, dialecte, «loisirs »…

Ce schéma se retrouve assez facilement dans le Léon.

 

On distingue avant tout le Bas et Haut Léon, bien que la chose ne soit pas aussi simple que cela car comme vous l'avez vu ci-dessus le Léon a été divisé en trois pendant des siècles .. Sans parler des sous-divisions !

  • Le Bas-Léon dont les centres économiques sont Lesneven et  Saint Renan. Cette option fait donc le regroupement grosso-modo des archidiaconé d'Ac'h et de Quéménédilly. Généralement le Pays Pagan, est considéré comme un terroir bien distinct (séparé du Bas-Léon), laissant le reste de l'archidiaconé de Quéménédilly dans un flou total ! Le Bas-Léon est souvent assimilé ou appelé Bro Ac'h, or il est intéressant de remarquer que la majeure partie des noms de lieux en "ac'h" se situe de part et d'autre de l'aber Ac'h (Wrac'h), englobant une bonne partie de Plouguerneau aujourd'hui.
  • Le Haut-Léon avec avant tout deux zones distinctes. Au nord : le pays de Saint Pol de Léon où résidait l’évêque du Léon jusque  1789 et le pays Chelgen  «pays des enclos » secteur où l’industrie du lin a fait la richesse des «Juloded » (négociants en lin).

Le Bas-Léon a conservé une danse dont la structure rappelle celle de la «gavotte des montagnes ». On y dansait aussi des rondes à 6 ou 8 temps avec une évolution particulière dans le «pays Pagan », des  laridés sous différentes formes et des danses jeux. Quelques-unes de ces danses ont eu cours jusqu’au milieu du siècle dernier (1950), c’est le cas notamment de la danse round qui ne s’est jamais totalement arrêtée.

 

Pour le Haut-Léon, seul le pays Chelgen a conservé une pratique traditionnelle de la danse jusque dans les années 40 (danse Léon, gavotte plus récemment, danses jeux et aéroplanes). Toutefois il existe des écrits (archives de Roscoff, début 1900), des photos et des témoignages, notamment ceux collectés dans les années 60  par J.M. Guilcher ou Claudine Mazeas, attestant l'existence de rondes sur la côte nord et les îles ainsi que quelques autres danses : Tourbillon (Carantec), Jabadao (Locquénolé), Bal (Trézilidé)… mais dont la pratique avait cessé depuis trop longtemps pour pouvoir les décrire avec certitude.

Il est probable que la danse Treger ait été dansée sur les communes comprises entre la Penzé et Morlaix. Certaines ayant connu tour à tour danse Léon et danse Treger (Saint Thégonnec, Guiclan …).

 

C'est bien souvent la mode ou les modes vestimentaires qui déterminaient principalement les "pays traditionels".

 

Quelques précisions vous sont présentées ci-dessous :

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