Ifig JACOB

Publié par Claude-Max Jacob

Ifig Jacob, avec sa cornemuse, avec le cercle de Roscoff, lors du camp Ar Falz 1952, avec le comité fédéral de la JAC 1951.
Ifig Jacob, avec sa cornemuse, avec le cercle de Roscoff, lors du camp Ar Falz 1952, avec le comité fédéral de la JAC 1951.
Ifig Jacob, avec sa cornemuse, avec le cercle de Roscoff, lors du camp Ar Falz 1952, avec le comité fédéral de la JAC 1951.
Ifig Jacob, avec sa cornemuse, avec le cercle de Roscoff, lors du camp Ar Falz 1952, avec le comité fédéral de la JAC 1951.
Ifig Jacob, avec sa cornemuse, avec le cercle de Roscoff, lors du camp Ar Falz 1952, avec le comité fédéral de la JAC 1951.

Ifig Jacob, avec sa cornemuse, avec le cercle de Roscoff, lors du camp Ar Falz 1952, avec le comité fédéral de la JAC 1951.

Mon père, Yves Jacob, est né le 23 mars 1925 à Leslec'h, keravel, Roscoff.
Il était le deuxième d'une famille de sept (3 frères et 3 sœurs). Etant le deuxième garçon de la fratrie, ses parents l'ont poussé à faire des études pour devenir prêtre missionnaire ... Situation très fréquente dans le Léon de son époque (l'aîné à la ferme, le second dans le clergé !). Il a donc été confié aux moines Capucins de Roscoff après son certificat d'étude ... qui l'ont envoyé à Dinard puis à Angers pour suivre des études secondaires puis supérieures, jusqu'au bac qu'il aurait dû passer en 1945 ! mais le débarquement des alliés modifia le cours des choses ... il rentra à la maison à pied d'Angers sans ses affaires.  Il finira ses études au lycée du Kreisker à Saint Pol de Léon en 1946 / 1947. Il ne passa pas son bac au final car peu de temps avant les épreuves il alla, avec Marcel Ropars, dans les blockaus de Ste Barbe à Roscoff pour récupérer de la poudre dans les obus de la défense anti-aérienne laissé par les allemands après leur départ sur Brest. Tout ne se passa pas comme ils l'avaient prévu ... Au cours de leur périple, mon père eu la main un peu lourde sur un obus et déclencha un détonateur qui sonna la fin de la récréation ! Par la suite, une fois remis de ses émotions et ses blessures, il n'eu pas la possibilité de réintégré le lycée (il est vrai qu'ils en étaient sortis sans autorisation) il s'inscrit à l'Institut Moderne de Polytechnique dans la section ingénieur en aviation ...  Mais là encore le destin réorientera sa destinée puisqu'il suivra Visant Seîté pour relancer les Bleun-Brug et animer les séminaires de la JAC dans le Nord-Finistère.

 

En parallèle il passe également son diplôme en langue bretonne, sa langue maternelle, en suivant le premier stage KEAV* en 1948 à Cléder. Il aura les félicitations de Ronan Huon et Xavier de Langlais lors des épreuves finales.

Il écrira pendant un certain temps dans Al Liam sous le pseudonyme d'Avel-Mor.

*KEAV = Kamp Etrekeltiek ar Vrezhonegerien

Il adhére à la  K.A.V. puis à la B.A.S. dès 1945 (n° 122).

Il passe le diplôme de sonneur confirmé avec son jeune frère, Jean, avec qui il a sonné en couple bras jusqu'en 1953. Il transmettait à Polig Monjaret les airs du Léon qu'il entendait ici ou là.

Polig le cite dans son premier tome de "Tonioù Breizh-izel" comme donneur de son (air).

 
La carte de membre de BAS de mon oncle Jean Jacob ...
La carte de membre de BAS de mon oncle Jean Jacob ...
La carte de membre de BAS de mon oncle Jean Jacob ...

La carte de membre de BAS de mon oncle Jean Jacob ...

On l'aperçoit à la cornemuse (à 6,05 mn) pour faire danser les groupes dont le cercle de Roscoff à Quimper en 1950.

Durant ses années (1946-1953) il lancera  les veillées et les cours de danses bretonnes sur Roscoff et les communes avoisinantes. Il lancera entre autre le cercle de Roscoff-Cleder, celui de plougasnou ... tout en animant des cours de danses bretonnes et de musique lors des sessions de la JAC dans le nord Finistère. 
Korollerien Rosko (1947)

 

Il a appris, en partie, les danses bretonnes au cercle celtique de Trélazé et avait des connaissances au cercle de Plougastel et celui de Rennes.
 

Le livret de danse d'Erwanez Galbrun servait à l'époque de référence. Il l'a rencontré et correspondu par courrier pendant un certain temps avec elle.

Il acceptait souvent de sonner pour le cercle de Morlaix quand Yann Poëns lui faisait la demande, notamment pour les grandes fêtes car il avait l'habitude de sonner pour la danse contrairement au sonneur du Bagad de Coat-Serho, de Morlaix.

Son livret de notes sur les airs et danses bretonnes (pense-bête comme on dit)
Son livret de notes sur les airs et danses bretonnes (pense-bête comme on dit)
Son livret de notes sur les airs et danses bretonnes (pense-bête comme on dit)
Son livret de notes sur les airs et danses bretonnes (pense-bête comme on dit)
Son livret de notes sur les airs et danses bretonnes (pense-bête comme on dit)

Son livret de notes sur les airs et danses bretonnes (pense-bête comme on dit)

Animateur à la JAC, il organisait des rencontres entre jeunes de la campagne pour transmettre sa passion pour la musique bretonne. BAS (Bodadeg ar Sonérion) en fait écho dans un des premiers numéro d'Ar soner (n°9).

 

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